
Bobby Larson


Dans une lettre laissée à ses enfants, Brad se confie sur sa vie. Il parle du rejet et de la persécution qu’il a subis de son père, à cause de sa différence, mais aussi de ses secrets, de ses espoirs et de ses crimes.
Ce père chef d’Etat partage les souvenirs les plus marquants de sa vie, en passant par son enfance, puis par son adolescence loin de sa famille, et par sa carrière à l’armée.
Le lecteur découvre ainsi un fils brisé par les hommes mais surtout par son père qui, par ses choix, l’amènera à tenter de se suicider. Il découvre un individu qui, comme tous le monde, a droit au bonheur.

Première lecture pour moi dans le genre « Autobiographie fictive », un genre que je ne connaissais pas et je dois dire que c’était une bonne surprise. Je pensais à une histoire très « fictive » justement et j’ai été assez surprise d’être prise à ce point dans l’histoire jusqu’à penser que tous les faits pouvaient être réels. L’auteur a pris soin de rendre ce récit le plus proche de la réalité, j’ai vraiment apprécié car je ne suis pas fan du « fantastique ». Ce qui m’a intriguée, c’est aussi l’anonymat du compteur. Il nous raconte sa vie, comment il a réussi à s’en sortir malgré tout ce qu’il a subi depuis son enfance à travers une lettre adressée à ses enfants. Une lecture que j’ai appréciée.
Notre personnage principal, tout en restant dans l’anonymat, nous raconte son histoire. L’histoire d’un enfant sous l’emprise de son père et de sa famille, et qui va subir des violences les plus horribles possible. On est dans l’empathie du début à la fin, tristesse, colère, des sentiments qui sont omniprésents.


LA FORME
Un récit écrit à la première personne, ce qui n’est pas le plus courant. Le personnage nous raconte son histoire à travers une lettre écrite pour ces enfants. Des chapitres courts qui rythme le récit et permettent de maintenir le lecteur en haleine. Une plus très agréable, une lecture fluide, un très bon premier roman pour cet auteur méconnu.
LE FOND
Un personnage qui raconte sa vie, les sévices qu’il a subi de la part de sa famille, mais aussi à l’école et à l’armée. Un destin qui aurait pu être encore plus catastrophique si cet homme n’avait pas eu un courage à toute épreuve pour changer sa vie et avoir enfin droit au bonheur.

Ajouter un commentaire
Commentaires