
Jean-Pierre Levain
Nombre de pages : 384 - Date de parution : 28 septembre 2021 - Catégorie : Policier


Un professeur de faculté, de confession juive, à la réputation d’être trop proche de ses élèves est tué à l’arbalète. La situation se complique quand sa protégée en date est retrouvée carbonisée au milieu de nulle part.
Entrent alors en scène un inquiétant malfrat au physique de lutteur, un drôle de proxénète en recherche de notoriété, ainsi qu’un redoutable sniper à la gâchette facile.
Le SRPJ de Lyon, mené par Gaëlle Lebras et Fred Brazier, s’empare de l’affaire, complexe, entre crime à connotation antisémite et prostitution étudiante.

J’ai découvert le premier roman de Jean-Pierre, « Les femmes ne plaisantent pas avec l’amour » grâce à un service presse et c’est une lecture que j’ai vraiment adoré. J’étais très impatiente que le second sorte et très fière que l’auteur me propose à nouveau de chroniquer son livre. C’est donc avec un grand enthousiasme que je me suis lancée dans la lecture, qui a été totalement à la hauteur. J’ai apprécié retrouver des personnages connus, pour qui je m’étais déjà prise d’affection dans le premier livre, et j’étais heureuse de constater qu’ils n’ont pas changé. J’ai aussi été séduite par l’intrigue qui s’est avérée très complexe, ponctuée de meurtres, de rebondissements, avec donc un suspense sans faille, tout y est dans ce roman. J’ai déjà hâte de lire le suivant, je suis vraiment fan de la plume de Jean-Pierre.
J’ai été contente de retrouver le duo de flics que j’avais déjà apprécié. D’un côté le commandant Frédéric Brazier, proche de la retraite, récemment en couple avec son amour de jeunesse Eva, est le « calme » du duo, enfin calme quand il veut mais c’est un homme réfléchi. Et puis il y a sa complice, le capitaine Gaëlle Lebras, plus impulsive, avec un sacré caractère, mais tout aussi attachante. J’aime ce duo improbable, leurs échanges, et suivre leur vie personnelle aussi. Le fait de ne pas les voir que dans leur milieu professionnel permet de mieux les comprendre et de les apprécier aussi pour ce qu’ils sont en tant que personne.
Pour les autres personnages liés à l’intrigue, c’est un mélange de méchants (beaucoup), de gentils (pas beaucoup), mais vraiment aucun à qui j’ai pu m’attacher car je sais qu’ils ne sont de passage que dans le livre, et dans ce cas, je reste assez impassible.


LA FORME
Pour commencer, j’aime toujours autant la plume de l’auteur, précise, actuelle, sobre mais qui sait nous emporter dans l’histoire et nous transmettre tout le suspense et les émotions. La lecture est ainsi tellement fluide et agréable, le texte est séparé en paragraphes très bien délimités qui nous permettent de faire des pauses dans la lecture. La tension retombe ainsi, le suspense n’est pas oppressant comme cela peut l’être parfois, et même si j’aime ça, cela ne me dérange pas du tout de ne pas avoir cette oppression dans les romans de Jean-Pierre car il y a beaucoup d’autres choses qui font le charme de ses livres.
J’aime aussi le fait que l’auteur ne fait pas que nous narrer une intrigue, il nous raconte aussi une histoire. De nombreux paragraphes nous permettent d’en savoir plus sur les personnages et sur plein d’autres choses. J’apprécie cette façon de faire particulière à l’auteur.
LE FOND
L’auteur nous propose différents sujets dans ce livre, mais le principal et au cœur de l’intrigue, ce sont les relations entre professeurs et étudiants. Un sujet je pense très délicat, qui met à jour des faits réels, mais qui a été très bien étudié par Jean-Pierre pour nous proposer tout de même quelque chose d’assez soft. Tout ça mélangé au domaine de la prostitution, un autre sujet brûlant. Le mélange des deux pourrait être explosif, mais comme je le disais, l’auteur n’en a pas trop fait, juste ce qu’il faut pour une intrigue intéressante. On va donc courir dans ce livre après un ou plusieurs assassins, seule la lecture nous le dira !

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