
Chris Roy
Nombre de pages : 344 - Date de parution : 20 août 2020 - Catégorie : Thriller


Quand Lars retrouve Azel à Molenbeek, il n’imagine pas que sa vie va devenir une longue descente en enfer.
Seulement la belle et magnétique Azel cache un lourd secret.
Pourquoi est-elle en proie à tant de mal-être, de froideur ?
Mensonges, silences, non-dits, manipulations et addiction aux jeux vidéo, un cocktail qui va mener leur existence au chaos.
Un soir, quand Lars rentre du travail, Azel a disparu. La police ouvre une enquête après la découverte de traces de sang dans la maison et de preuves accablantes, Lars devient suspect.
Le commissaire Andriessen, au caractère abrupt et conservateur, et sa jeune collègue Ariane De Backer vont aller de fausses pistes en déconvenues jusqu’à la révélation finale.

Tout d’abord, je remercie l’auteure de m’avoir fait découvrir son roman dans le cadre d’un service presse. J’ai beaucoup aimé ce roman, suivre l’histoire de Lars qui m’a beaucoup touchée. Cet homme qui accumule les galères, même s’il lui arrive de les provoquer, mais qui continue tout de même à vivre comme il le peut. Malgré quelques moments plus heureux que les autres, l’ambiance reste sombre et pesante, les évènements s’enchainent et sont pour certains vraiment horrible. On parle même de pédophilie. J’avoue avoir été un peu septique lors d’un changement d’orientation de l’histoire, mais finalement ça a donné un plus à 'l’intrigue. Une fois lancé dans cette lecture, on veut absolument savoir comment tout va se finir, c’est très prenant. C’est donc encore une belle découverte que j’ai fait avec ce roman.
J’ai été touchée par le personnage de Lars, qui accumule les emmerdes. Mais il m’a énervé à certains moments quand il a décidé de baisser les bras. J’aime les gens combattants, et Lars est ce que j’appelle un combattant passif, car il aurait pu stopper sa vie, mais non il continue à avancer même s’il le fait avec peu d’entrain, finalement il ne baisse pas les bras.
Au contraire, j’ai détesté le personnage d’Azel, même si on “comprend” à la fin pourquoi elle a eu ce comportement détestable tout au long de sa “première” vie.


LA FORME
J’ai beaucoup aimé le style et l’écriture, l’auteure a su choisir les mots pour nous faire passer les émotions et le suspense. La pression est constante et monte crescendo. J’ai eu l’impression d’avoir deux histoires en une : une première qui concerne Lars et Azel, et puis une autre autour de l’hôpital psychiatrique et des enfants. C’était assez troublant quand on se rend compte du virage que prend l’intrigue, mais après réflexion je pense que c’était nécessaire pour redonner un coup de boost à l’histoire qui se serait enlisée. Dans l’ensemble je n’ai pas grand chose à redire sur ce roman.
LE FOND
Alors c’est ici que tout se complique. Si on est au départ dans la manipulation d’une femme envers son mari, tout bascule à un moment donné et on va aller sur une histoire de pédophilie, qui bien sure est en lien avec les personnages de la première partie. J’ai tout d’abord trouvé ça assez étrange, et quand le lien est fait, alors tout devient plus clair. Je dois avouer que j’avais à un moment deviner quelques petites choses mais vraiment tout à la fin, et j’ai apprécié le final proposé par l’auteure, avec pour moi une fenêtre ouverte à une prochaine histoire, pourquoi pas.

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