Alabama 1963

Publié le 13 août 2023 à 23:54

Ludovic Manchette - Christian Niemiec

 

Nombre de pages : 374          -          Date de parution : 20 août 2020         -          Catégorie : Policier


RÉSUMÉ

 

Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d’une fillette noire est retrouvé. La police s’en préoccupe de loin. Mais voilà que d’autres petites filles noires disparaissent…

Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d’enquêter pour le père de la première victime.

Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s’interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça… »

Deux êtres que tout oppose. A priori.


 
AVIS GÉNÉRAL
 
 

En ce moment, j’ai le don de lire des livres qui font wahou ! Et celui-ci en fait parti. J’ai vu plusieurs avis qui m’ont donné envie de le lire, et clairement, je n’ai pas été déçue. Moi qui n’aime pas « l’histoire », j’ai découvert un lieu et une époque inconnue, j’ai pour la première fois compris les conditions de vie des « noirs » de l’époque, et j’ai été en colère. Heureusement, cette histoire nous montre que tous les blancs de l’époque n’étaient pas tous mauvais. Non, au contraire, on trouve aussi de l’amour, de l’amitié, mais surtout des disparitions, des meurtres et des comportements inacceptables. La fin, que je n’avais absolument pas imaginée, fut un grand moment d’émotions, une petite larme versée. Je ne sais pas si les auteurs voulaient une morale avec ce livre, mais moi, je retiens que finalement, même le pire des hommes peut devenir meilleur. Et pour finir, je n’ai absolument pas ressenti l’écriture à quatre mains, tout s’enchaîne avec une fluidité étonnante. J’ai hâte de lire le petit dernier s’il est aussi bon que celui-ci.


 
LES PERSONNAGES
 
 

Il y a dans ce livre deux personnages que je retiens. Tout d’abord la « noire » Adela, dont on va découvrir la vie tout au long du roman. Une femme droite, honnête, sincère et fiable. J’ai ressenti énormément d’empathie pour elle, ce qu’elle a vécu et ce qu’elle va vivre, elle m’a beaucoup émue.

Et puis il y a Bud, le détective « blanc » détestable. Alcoolique, désagréable, imbu de sa personne, qui pense que sa vie est gâche suite à une « erreur ».

J’ai beaucoup aimé le mélange de ces deux personnalité, l’une entrainant l’autre. Il y a bien entendu d’autres personnages plus ou moins importants, que j’ai apprécié pour la plupart d’entre eux, mais une bonne histoire ne pourrait pas être sans les « méchants », et il y en a aussi.


 

LA FORME

 

 

Je dois commencer par souligner que je n’ai absolument pas ressenti dans ce livre qu’il y a été écrit à quatre mains. Tout est parfaitement fluide, les éléments s’enchaînent sans fausse note, l’écriture est agréable. Certes, il y a du suspense même s’il n’est pas transcendant, mais je pense que ce n’est pas ce que l’on cherche à la lecture de ce livre, donc ça suffit amplement. J’ai beaucoup plus été dans les émotions, la peine, mais aussi la colère. Les auteurs nous laissent des indices, on réfléchie, on doute, mais on ne trouve pas le tueur. Jusqu’à ce que les auteurs décident de nous le dévoiler, et ça, j’aime. La fin est une totale surprise, je m’étais complètement fourvoyée, et en plus, ce fut un moment très fort en émotions. Vraiment, tout est bon dans ce roman, aucune fausse note.


 

LE FOND

 

 

On découvre dans ce roman la conditions des « noirs » de l’époque, et notamment la place des femmes dans la société. Je n’aurai jamais imaginé que ça puisse se passer ainsi. Alors pourquoi une femme de ménage noire et un détective blanc en arrivent à collaborer. Et que peut ressortir de se duo improbable. Avec ce livre, on se plonge dans l’année 1963 et une série de meurtres de petites filles noires. Avec en prime des faits réels qui donne un impact encore plus fort à l’histoire.


Les lecteurs en parlent...

 


 

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